FAQs

 
  • Cela dépend de plusieurs éléments. Entre autres, du type de douleur, de son intensité, du temps écoulé depuis la blessure, de la couverture d'assurances*, etc.

    À titre d'exemple, si une douleur est assez vive ou intense pour empêcher de dormir, de marcher, de fonctionner, il faudrait consulter un médecin.

    La consultation d’un médecin n’est pas toujours requise avant celle d’un physiothérapeute s'il s'agit d'une douleur musculosquelettique chronique connue.

    Les physiothérapeutes peuvent recevoir des clients en accès direct depuis 1994.

    *Les compagnies d'assurances collectives demandent parfois une consultation médicale avant la consultation de physiothérapie; il s'agit de vérifier avec le fournisseur d'assurances.

  • En général, il y a une douleur quand un tissu est blessé (étirement, contusion, élongation, inflammation, déchirure, fracture, etc.).

    Cette blessure est identifiable, pour un problème aigu récent. L’inflammation et le dommage des tissus sont habituellement la cause de la douleur. C’est la réaction physiologique normale du corps, en réponse à une agression physique (blessure).

    Parfois, même s’il n’y a pas eu de blessure ou qu’il n’y a pas de cause identifiable, une douleur peut apparaitre. Lorsque cette douleur développée est présente pendant une période prolongée, on parle d’une douleur chronique. Ce type de douleur est associée à des tensions musculaires, des nœuds, des augmentations de tensions aux articulations. Cela peut entraîner un cercle vicieux entre la douleur et les tensions. Avec le temps, la douleur a tendance à augmenter en intensité et en fréquence, devenant de plus en plus difficile à contrôler.

    L’évaluation en physiothérapie peut mettre en lumière certaines causes de douleur et ainsi vous donner des outils pour reprendre le contrôle des douleurs.

    Le traitement visera à briser le cercle vicieux dans lequel la région douloureuse est prise au piège.

  • Les problèmes orthopédiques rencontrés en clinique sont le plus souvent d'ordre musculaire, d'ordre articulaire, ou les deux à la fois.

    Quelques mots de vocabulaire pour aider :

    Douleur aiguë : Douleur récente, souvent accompagnée d'inflammation.

    Douleur chronique locale : Présente en permanence ou qui se répète dans le temps. Nous parlons de chronicité quand une douleur est présente pour plus de trois mois.

    Orthopédique : Qui concerne les systèmes musculaires et articulaires et le squelette.

    Neuromusculaire : Qui concerne les muscles et le système de communication entre les nerfs et les muscles.

    Musculosquelettique : Qui concerne les systèmes musculaires et articulaires et le squelette.

    Seuil de douleur : Intensité du stimulus ou des stimuli qui sont interprétés par le cerveau comme étant une douleur. En deçà du seuil de douleur, les stimuli sont souvent interprétés comme étant de la pression ou de l'inconfort. Au-delà du seuil, c'est une douleur. Plus le seuil de douleur est élevé, moins il y a de douleur pour le même problème.

    Interprétation de la douleur : C'est la somme des différents stimuli reçus par le cerveau et analysés selon les facteurs personnels, culturels et les expériences personnelles.

    Les entorses et les tendinites du genou, les entorses lombaires, les hernies discales, les sciatiques, les tendinites et capsulites d’épaule, les cervicalgies sont des problèmes fréquemment traités en clinique.

    Les problèmes d'épaule et de cou tels que les tendinites de la coiffe de rotateurs, les entorses cervicales, les torticolis, les cervico-brachialgies (douleurs au cou et au bras) et les «whiplash» sont des problèmes sous-estimés, parce qu’ils sont souvent plus complexes qu’en apparence.

    Les maux de tête, les migraines et les troubles de pieds (tendinite, fasciite plantaire, épine de Lenoir) sont des conditions qui peuvent avoir une origine musculosquelettique. Ils sont traitables en physiothérapie.

  • Il n’est pas toujours nécessaire de cesser toute activité. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte dans cette décision dont la nature de la blessure, le tissu lésé, le caractère aigu ou non du problème, l'intensité de la douleur, la prise de médicament, le type de sport pratiqué. Une ligne de conduite facile à retenir est de respecter la douleur et de reconnaître ses limites. Cesser toute activité sportive peut parfois retarder la réadaptation, tout comme poursuivre les activités sans les adapter à la condition temporaire. Réactiver le processus inflammatoire encore et encore après chaque entrainement retarde indûment la guérison. Il faut trouver la limite, sans la dépasser, afin de progresser.

    Dans le cas d'une blessure aiguë, il est préférable de prendre du repos. Une articulation instable due à un ligament étiré ou déchiré doit d'abord être stabilisée avant de reprendre l'entrainement.

  • Lorsque la condition est aigüe, une articulation est plus fragile. Un entraînement suivant un traitement est plutôt déconseillé. Pour une douleur chronique, c'est le résultat du traitement qui détermine s'il est possible ou non de s'entraîner suite à une séance de physiothérapie. Le degré d'irritation ou d'inflammation reproduit lors de la séance peut dicter le comportement en soirée. La fatigue musculaire est un autre facteur influençant l'ajout ou non d'exercices. D'autres facteurs tels que la qualité du contrôle musculaire, la proprioception, la quantité d'exercices faits à la clinique et le nombre d'heures de repos entre la fin de la séance de physiothérapie et l'entrainement sont aussi déterminants dans la décision finale.

    Deux questions clés peuvent aider à prendre une décision :

    1) Comment vous sentez-vous?

    2) Est-ce que vous devez prendre des médicaments pour soulager la douleur au repos?

    Le raisonnement logique et l’écoute de son propre ressenti font souvent office de règle de conduite adéquate dans ces circonstances.

    Il est parfois préférable de rester loin des pressions des coéquipiers et/ou des coaches mal informés sur la blessure afin de prendre une décision éclairée.